970 licenciés, 47 joueuses et joueurs dans les championnats locaux, plus de 1000 camerounais formés dans les métiers liés au football et 2 joueurs en Amérique; c’est le bilan que revendique l’ANAFOOT cinq ans après sa mise sur pieds effective.
Créée par décret présidentiel le 25 septembre 2014, ce n’est que le 24 mai 2017 que l’Académie national de football (ANAFOOT) verra nommer ses tous premiers dirigeants. Le décret signé par le Chef de l’État Paul Biya le 24 mai 2017 nomme Issa Hayatou président du Conseil d’administration, Carl Enow Ngachu, directeur général et Jules Eloy Mindjeme comme son adjoint.
La nouvelle académie a pour mission: l’initiation et l’encadrement des jeunes à la pratique du football de haut niveau; la formation initiale et continue des formateurs à l’enseignement théorique et à la pratique élaborée du football; le développement de l’expertise nationale dans les métiers liés au football; la collecte, la conservation et la diffusion de la documentation relative au football et enfin, la recherche fondamentale et appliquée aux métiers liés au football.
5 ans après, l’ANAFOOT a déjà formé plus de 1000 camerounais dans les métiers liés au football (Analyste vidéo, Team manager, Média Officer, Secouriste, Animateur de quartier). L’école que dirige Carl Enow Ngachu revendique 970 licences dans tout le territoire national, 47 joueuses et joueurs dans plusieurs clubs des championnats locaux et 2 joueurs qui ont signé en Amérique dont 1 aux Etats Unis d’Amérique (Aime Ruggles Tsobazo) et 1 autre au Canada (Agbor Tagni).
Depuis sa mise sur pieds, l’ANAFOOT a pu signer des contrats de partenariats avec certains clubs à l’extérieur du pays dont Boavista au Portugal et avec des clubs des championnats locaux. Mais aussi des conventions ont été signées avec plusieurs sociétés et des intermédiaires de joueurs.
Au cours de la conférence de presse qu’a présidé le DG Carl Enow Ngachu ce 25 mai 2022 à la maison de la radio à Yaoundé, ce dernier s’est dit satisfait du travail abattu jusqu’ici par l’ANAFOOT. «Nous sommes sur le bon chemin et nous pensons que d’ici quelques années, le Cameroun n’aura pas de problème de jeunes talents», affirme ENow Ngachu.
Alors que les fonds qui lui sont alloués par l’État sont insuffisants, l’ANAFOOT se tourne vers les sponsors et les mécènes. Mais aussi, crée ses propres fonds pour «ne pas dépendre uniquement de la subvention de l’État. C’est cela notre objectif», conclu le DG.
Wilfried ONDOA