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Football : Affaire Minsep – Fécafoot, l’incroyable sortie du secrétaire général du ministère de la communication, ou quand un universitaire va fouiller dans les << caleçons >>.

Interrogé sur la thématique Minsep-Fécafoot: l’éternel bras de fer, cette situation ubuesque  entre la fédération camerounaise de football et le ministère des sports qui se livrent à un yo-yo épistolaire et médiatique au sujet du maintien ou non de Toni Conceicao sur le banc de touche des lions indomptables du Cameroun,  l’enseignant n’a pas mis les gants pour parler des échecs répétés de Samuel Éto’o dans ses entreprises privées. Une sortie qui divise et enflamme la toile.

Pour certains, Felix Zogo est allé trop loin. C’est ce que pense cet entraîneur de football d’un club du championnat d’élite camerounais, << en tant que membre du gouvernement, il aurait dû se limiter à une analyse plus policée et basée sur des faits tangibles plutôt que de s’appuyer sur des rumeurs…>>
En effet, invité sur le plateau de la chaîne de télévision Vision4 à l’émission décryptage, parlant du président de la fédération camerounaise de football Samuel Eto’o, le professeur a déclaré << tout ce qu’il a touché depuis sa sortie des terrains s’est soldé par un échec. Depuis qu’il a été capitaine de l’équipe nationale, je relève les faits, il a été capitaine de l’équipe nationale, on sait ce qu’il en est advenu, 2010 en Afrique du Sud, 2014 au Brésil. Il nous a ramené deux play-boys ici en la personne de Seedorf en guise d’entraîneur et Kluivert, on sait ce qu’il en est advenu. Ses propres affaires, quand il veut faire des affaires… >>

Eto’o ne peut pas…

Pour Félix Zogo, Samuel Éto’o n’a pas les aptitudes manageriales requises pour diriger la fédération camerounaise de football.
<< la fécafoot pour le moment est au dessus de ce que vaut Samuel Éto’o, il s’y est retrouvé. Il a entre les mains un objet qu’il n’a pas la capacité de gérer, qu’il n’a pas encore la capacité de maîtriser, le football au Cameroun n’est pas une question technique, c’est une question socio-politique… >>

Lancé dans sa démonstration, il a rajouté, << le nom qui est sorti, il y’a un nom qui est sorti, on dit aujourd’hui que c’est un fake… Mais de vous à moi quels sont les acquis de cet ancien capitaine des lions indomptables, ce capitaine que nous adorons, mais de là à être entraîneur des lions, ça prouve encore, si jamais il s’avérait, que le président de la fécafoot y pensait, cela prouve qu’il n’est pas à sa place, il n’a encore rien compris du football, et des enjeux de la gestion du football. >>

Des propos qui intriguent.

<< Le président de la fécafoot ne peut pas donner des leçons de droit au ministre des sports et de l’éducation physique qui est aujourd’hui après la génération du professeur Owona, Bipoun-Woum, Ntamack, le juriste camerounais le plus chevronné, il ne peut pas lui donner des leçons de droit, il ne peut même pas. >>. Une phrase qui créé la confusion, et suscite des interrogations, l’enseignant a -t- il parlé en son nom ou au nom du ministère dans lequel il officie qui est la voix autorisée du gouvernement… Est-ce là la position du gouvernement ? S’interrogent des journalistes locaux et des observateurs spécialisés dans les questions de sport.

La pomme de discorde…

Ce qui met le feu aux poudres, c’est le document plus haut. Une lettre dans laquelle le président de la fédération camerounaise de football demandait du temps aux membres de son bureau exécutif afin de se prononcer sur le cas Conceicao. Au vu de la récente actualité autour de l’avenir du banc de touche des lions indomptables, pas sûr que la réponse de Samuel Eto’o soit en faveur du technicien portugais.

Christian Souga

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