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Football – CAN 2021: L’Ex international sénégalais Khalilou Fadiga donne des cours d’exécution des penalties aux Lions…

Les Lions Indomptables du Cameroun se sont inclinés (1-3) aux tirs aux buts en demi-finale de la 33ème CAN contre l’Égypte le 3 février 2022. Il leur manquait «l’art de tirer un penalty».

La finale de la 33ème Coupe d’Afrique des Nations de football va se disputer au stade Olembé à Yaoundé le 6 février prochain. Le Cameroun, pays organisateur ne sera pas de la partie. Les Lions Indomptables, fébriles aux tirs buts, ont été éliminés par les Pharaons d’Égypte à cette fatidique épreuve le 3 février dernier en demi-finale. Les camerounais ont manqué trois de leurs tirs sur les quatre qu’ils ont pu tirer. Pourtant leur adversaire avait transformé ses trois premiers tirs.

A la conférence de presse des légendes du football africain organisée par la Confédération africaine de football le 4 février 2022 au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, l’ex international sénégalais Khalilou Fadiga a saisi l’occasion pour transmettre à la jeune génération la technique pour réussir un pénalty. «Le tireur de pénalty doit être quelqu’un qui a une habilité à avoir un certain self control. Le self control c’est pouvoir être calme, de prendre son temps, de prendre la respiration, de ne pas aller à la même vitesse que le gardien (soit plus vite, soit moins vite)», lâche-t-il d’entrée de jeu.

Maintenant que le règlement a changé (le gardien n’a plus le droit de venir en amont) «ce qui réduit la chance pour lui, mais qui donne une plus grande opportunité pour le tireur», a-t-il poursuivi. Le numéro 10 de l’épopée du mondial 2002 avec les Lions de la Téranga affirme que: «certains tireurs ne se préparent pas. Tu ne t’improvises pas tireur de pénalty, c’est quelque chose que tu dois avoir en toi; c’est une certaine facilité, une certaine lucidité que tu dois avoir».

«Quand je pars tirer un pénalty, je fais abstraction de tout ce qu’il y a autour de moi. Je fais abstraction du gardien de but. C’est-à-dire que dans ma tête, il n’existe pas. Il n’existe que les buts et moi. C’est un combat mental avec la personne qui est en face de vous (le gardien de buts). Je ne suis pas sur le 50/50. Je pense que celui qui tire a plus de chance de marquer que celui qui doit arrêter», confie l’ex milieu de terrain.

«Tirer le pénalty est une manière de se préparer, c’est un travail de tous les jours… le pénalty n’est pas quelque chose qui s’improvise. Il faut prendre son temps, prendre la respiration et surtout éviter d’aller à la même vitesse que le gardien. Soit le gardien a déjà plongé et vous mettez de l’autre côté, soit le gardien n’a pas encore plongé et on cherche toujours le petit filet. C’est-à-dire, l’angle du petit filet: entre le grand filet et le petit filet, on cherche toujours à taper le ballon au petit filet parce que c’est le coin le plus difficile pour le gardien de but», confie-t-il.

«Jusqu’à preuve du contraire, tous mes penalties m’ont réussi», a conclu le quart de finaliste du mondial 2002.

Wilfried ONDOA

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