C’était du 23 au 25 février 2022 à l’EIFORCES.
Vingt-deux formateurs de la Police et de la Gendarmerie de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) viennent d’achever un séminaire de formation des Commandants d’Unités de sécurité routière des forces de l’ordre à Yaoundé au Cameroun. Ce module des «plus importants du volet sécurité routière du programme d’appui à la gouvernance des infrastructures régionales et nationales (PAGIRN)», portait sur «la prévention, le contrôle et la répression», comme l’a affirmé le Général de Brigade, directeur de l’EIFORCES, André Patrice Bitote, lors de son discours de clôture le 23 février dernier.
Les travaux se sont tenus au campus de l’Ecole Internationale des Forces et de Sécurité dans le département de la Mefou-et-Afamba, arrondissement d’Awaé. S’appuyant sur les statistiques qui attribuent le taux d’accidents de la route le plus élevé dans le monde entier avec mort d’Hommes au continent africain (26,6 morts par accident de la route), ces formations organisées par le gouvernement camerounais avec le concours de l’Union Européenne sont une réelle aubaine.
D’après les experts sollicités par le PAGIRN, la principale cause des accidents de la route est attribuée au comportement des usagers (excès de vitesse, conduite en état d’ébriété, dépassement en troisième position, surcharges, défaut des ports de casques pour les motocyclistes et de ceinture de sécurité pour dans les véhicules…). Il faut donc insister sur la formation et la sensibilisation comme stratégie de lutte contre l’insécurité routière.
D’après le directeur de l’EIFORCES, cette formation des commandants d’unités de sécurité routière permet de se rapprocher de l’objectif global commun de la réduction de l’insécurité routière en Afrique Centrale. Aux nouveaux lauréats, André Patrice Bitote a confié que: «vous venez de prendre part à une formation qui, je n’en doute point, va augmenter votre capital confiance dans l’exercice quotidien de vos fonctions. Au-delà de l’acquisition de nouvelles connaissances, il était aussi question de vous offrir un cadre de partage de vos riches expériences».
Wilfried ONDOA